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Libération
Chroniques europhiles (4/7)

Programme Erasmus : des générations unies grâce à l’Union

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Elections européennes 2024 dossier
Plus de 15 millions de personnes ont bénéficié du programme d’échanges et de coopération entre universités européennes depuis 1987. Au fil des séjours, des familles se sont même créées, renforçant l’identité européenne.
En plus des 27 Etats membres, les ressortissants de l’Islande, du Liechtenstein, de la Macédoine du Nord, de la Norvège, de la Serbie et de la Turquie peuvent également participer au programme Erasmus. (Photomontage libération/Getty images et collections personnelles)
publié le 24 mai 2024 à 19h59

Montée des populismes, euroscepticisme, abstention… Face à la sinistrose, Libé choisit de prendre le contrepied, et de rappeler les apports positifs et concrets de l’UE dans nos vies, de l’espace Schengen au Pass Interail, d’Erasmus aux capitales européennes de la culture.

Perfectionner sa connaissance d’une langue étrangère, ajouter une ligne à son CV, découvrir une nouvelle culture ou, plus prosaïquement, avoir une excuse pour fuir le domicile parental. Si depuis bientôt quarante ans, «faire un Erasmus» est partie intégrante du cursus classique, et du vocabulaire, de nombreux jeunes du continent, ces deux à douze mois de mobilité dans une université hors de son pays d’origine peuvent être encore plus importants pour leur avenir. Car il arrive que pendant ce séjour formateur, initiatique pour certains, on tombe amoureux. Voire que des enfants résultent de ces unions souvent bilingues et binationales. Créant des familles dont le drapeau commun est bleu à étoiles dorées, et participant ainsi à la construction d’une véritable identité européenne, bien loin de la menace identitaire qui pèse sur les élections européennes, du 6 au 9 juin, et une potentielle percée continentale de l’extrême droite.

Symbole incontesté de réussite

Depuis son lancement en 1987