Leurs noms sont venus s’ajouter à une liste de pays qui en comptait déjà plus de 140, avec l’espoir d’enfin faire bouger les choses. Ce mardi, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont simultanément reconnu l’Etat de Palestine. Cette décision est «une nécessité pour parvenir à la paix» entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré Pedro Sánchez, le Premier ministre espagnol. Le but est de «maintenir l’espoir en vie», a renchéri Simon Harris, son homologue irlandais : «Une solution à deux Etats est la seule manière pour Israël et la Palestine de vivre côte à côte en paix et en sécurité.» De son côté, le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, a jugé «regrettable que le gouvernement israélien ne montre aucun signe d’engagement constructif».
Coordonnée avec soin pour lui donner plus de poids, la reconnaissance d’un Etat palestinien est aussi une tentative de faire pression sur Israël, alors que l’offensive sur Rafah se fait de plus en plus sanglante. Le gouvernement israélien y a répondu avec colère, en accusant Pedro Sánchez de se rendre «complice des appels au génocide d