Que reste-t-il, vingt ans après, du double «non» français (à 54,7 % le 29 mai) et néerlandais (à 61,5 % le 1er juin) au projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE) ? Rien, en réalité : l’Union a non seulement poursuivi son chemin, mais, sous les coups des crises intérieures et des chocs extérieurs, elle a accéléré son intégration. Contrairement à ce qu’espéraient les tenants du «non» souverainiste, elle a encaissé le choc sans broncher. Mieux, le sentiment pro-européen n’a cessé de croître, ce qui a conduit la très grande majorité des partis d’extrême droite et d’extrême gauche à renoncer à militer pour une sortie de l’Union pour prôner une transformation de l’intérieur, bref
Analyse
Référendum de 2005 sur le traité constitutionnel : vingt ans après, un «non» sans réelle conséquence sur l’UE
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Les refus français et néerlandais de la Constitution européenne n’a pas fait dérailler la construction communautaire, bien au contraire : avec les crises de la zone euro et du Covid, le Brexit, la guerre en Ukraine et la réélection de Donald Trump, l’Union apparaît plus légitime que jamais.
A Lille, en mai 2005. (Michel Spingler/AP)
Publié le 29/05/2025 à 15h33
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