Rolf Nikel, ex-ambassadeur d’Allemagne en Pologne et vice-président du Conseil allemand des relations extérieures, estime que les relations germano-polonaises sont susceptibles de s’améliorer après le résultat des élections législatives en Pologne.
Alors que le gouvernement polonais s’apprête à changer, nombreux sont ceux qui appellent de leurs vœux des échanges plus constructifs avec l’Allemagne. Leurs espoirs sont-ils justifiés ?
Depuis la victoire inattendue de l’opposition aux élections parlementaires, la Pologne a fait un retour en force sur la scène européenne, mais ce succès indéniable doit désormais se traduire par la formation d’un gouvernement stable.
On peut raisonnablement espérer que la politique étrangère polonaise, dans ses grandes lignes, redeviendra plus prévisible et que les relations avec l’Allemagne s’apaiseront nettement. Si un retour à la situation qui prévalait avant 2015 semble difficilement envisageable, une rhétorique différente et un climat d’échanges positif poseraient les bases d’un nouveau départ.
Quels sont, selon vous, les plus grands défis à relever en matière de relations germano-polonaises ?
Le plus grand défi à l’heure actuelle, c’est la définition commune de la politique orientale européenne. En voulant à tout prix intégrer la Russie à l’architec