Pendant les quelques jours qui ont suivi l’annonce d’une rencontre prochaine entre Trump et Poutine à Budapest, Viktor Orbán était extatique. Le Premier ministre hongrois, qui a tout fait pour ralentir et amoindrir le soutien européen à l’Ukraine, pouvait pleinement embrasser son rôle favori : celui d’émissaire de la «paix», écrite avec une ou plusieurs majuscules. «L’annonce [de la rencontre] prouve qu’il faut toujours défendre les bonnes causes jusqu’au bout. Depuis trois ans, nous avons défendu les négociations, la diplomatie et la paix. Cela nous a valu de lourdes critiques, mais au bout du compte Dieu rétablit toujours l’ordre», s’est-il gargarisé sur les réseaux sociaux la semaine dernière.
Tout s’est brutalement effondré quand Donald Trump a annoncé mardi 2