En changeant brusquement de pied sur l’Ukraine mercredi 22 octobre, le fantasque Donald Trump a affecté l’ambiance d’un sommet européen qui s’annonçait crépusculaire. En effet, les Vingt-Sept se préparaient à se retrouver, ce jeudi, pour assurer le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, invité à assister au Conseil européen à Bruxelles, de leur soutien indéfectible ; tout en sachant qu’ils ne pourront pallier la défection des Etats-Unis faute de moyens militaires suffisants, le président américain ayant à nouveau basculé du côté russe le 17 octobre. Mais en annonçant des sanctions contre deux des principaux producteurs de pétrole russe qui visent à priver Moscou de sa manne pétrolière, ce qui a immédiatement entraîné une suspension des importations chinoises, Trump a redonné de l’air à l’Ukraine et à l’Union européenne. Comme l’a souligné Emmanuel Macron à l’issue du sommet, « les agendas européens et américains ont été resynchronisé ».
Conseil européen 
Réunis à Bruxelles, les Vingt-Sept tentent de la jouer collectif sur leur soutien à Kyiv
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Les sanctions américaines contre la Russie ont été une divine surprise pour les chefs d’Etat et de gouvernement réunis ce jeudi 23 octobre au Conseil européen. S’ils ont décidé sans problème d’accélérer leur réarmement, les Vingt-sept ont renvoyé à décembre prochain un accord sur l’utilisation des avoirs russes gelés dans l’Union.
Le président du Conseil européen, António Costa, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, arrivent au Conseil européen réunissant les Vingt-Sept, à Bruxelles le 23 octobre 2025. (Nicolas Tucat/AFP)
Publié le 23/10/2025 à 20h42
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