C’est «le retour des experts», titre le journal britannique I. Même Sky News, qui ne compte pourtant pas parmi les fans de Keir Starmer, l’admet : les nominations du tout nouveau gouvernement sont «remarquées». Le Premier ministre travailliste, élu jeudi 4 juillet avec 412 sièges sur les 650 que compte la Chambre des communes, avait averti que «le manque de confiance» entre les Britanniques et leurs dirigeants ne serait guéri «que par les actions, pas par les mots». Il a immédiatement joint le geste à la parole, en nommant ses principaux ministres dès vendredi après-midi avant de les recevoir samedi matin, alors que les déménageurs n’avaient même pas fini de vider les appartements des anciens occupants de Downing Street.
Ce nouveau gouvernement britannique est le plus féminin de l’histoire du pays, mais aussi celui qui compte le plus grand nombre de ministres éduqués dans les écoles publiques. A titre de