«Crise pour le Premier ministre», «débâcle», «Starmer se bat pour son avenir». Il y a des unes qu’un gouvernement préférerait ne pas voir fleurir à quelques heures d’une visite d’Etat. En février, lorsque Keir Starmer avait dégainé son invitation au président américain, qui arrive mardi soir à Londres, c’était comme sortir un atout de sa manche pour s’assurer les bonnes grâces d’un Donald Trump tout juste de retour au pouvoir. A l’époque, le Premier ministre apparaissait comme l’un des hommes forts de la diplomatie européenne et, jouant sur l’amour immodéré de Trump pour la monarchie et ses dorures, il lui offrait sur un plateau un honneur «sans précédent» : une deuxième visite d’Etat après celle de 2019, quand il avait été reçu par Elizabeth II.
Diplomatie 
Royaume-Uni : une visite d’Etat sous haute tension pour Donald Trump
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Invité par Charles III pour une deuxième visite d’Etat «sans précédent» au Royaume-Uni mercredi et jeudi, le président américain arrive à un moment délicat pour le gouvernement britannique, qui évolue en terrain miné.
Donald Trump monte à bord d'Air Force One mardi 16 septembre dans le Maryland, direction le Royaume-Uni. (Anna Moneymaker/Getty Images via AFP)
Publié le 16/09/2025 à 16h28
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