Caché derrière les murs du Kremlin, Vladimir Poutine poursuit sans ciller son entreprise de destruction de toute résistance, de toute opposition, de toute liberté. Cinq jours après la mort d’Alexeï Navalny, dans des circonstances encore inconnues, alors qu’il était enfermé, brimé et torturé dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique, le président russe multiplie les provocations, histoire de montrer qu’il se fiche de tout, de la moindre menace de sanctions ou de représailles diplomatiques.
Il n’a pas bronché, alors que Washington a annoncé que les Etats-Unis dévoileraient vendredi 23 février un nouveau train de sanctions «majeures» contre la Russie. «A l’initiative du président Biden, nous annoncerons vendredi un ensemble de sanctions majeures afin de tenir la Russie responsable de ce qui est arrivé à M. Navalny», a annoncé mardi John Kirby, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.
Récompenses et promotions
Poutine n’a pas non plus réagi alors que les convocations de ses ambassadeurs se succèdent, après Paris, Madrid, Stockholm, Berlin, La Haye et Oslo, ce sont l’ambassadeur en poste à Varsovie et le chargé d’affaires auprès de l’Union européenne qui ont été tenus ce mardi 20 février de venir s’expliquer sur la mort de l’opposant.
Poutine a même jugé bon de signer deux décisions distribuant des