Elle va jouer un rôle majeur dans les prochaines semaines. Sahra Wagenknecht, l’ancienne stalinienne du parti unique est-allemand (SED), sera la faiseuse de roi en Thuringe et en Saxe, deux régions où l’extrême droite a dépassé les 30 % mais avec qui personne ne veut s’allier pour former une coalition. La nouvelle égérie de l’extrême gauche allemande, qui a créé au début de l’année le parti qui porte son nom (Alliance Sahra Wagenknecht, BSW), n’a pas encore de véritables structures ni de cadres dirigeants. Son succès s’est construit principalement sur sa notoriété : «C’est un pur produit médiatique», résume Hans Vorländer, politologue de l’université de Dresde.
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Depuis qu’elle a quitté la présidence du groupe parlementaire de la gauche radicale (Die Linke) en 2019, l’égérie de la gauche pro-Poutine en Allemagne se fait applaudir pour ses diatribes contre Volodymyr Zelensky mais aussi contre l’Otan ou le stationnement de missiles