Depuis l’invasion de l’Ukraine et l’instauration de sanctions contre le Kremlin, un jeu du chat et de la souris se joue à échelle mondiale entre l’Union européenne et la Russie. A chaque nouvelle mesure décrétée par les Occidentaux pour affaiblir l’économie russe, Moscou se contorsionne pour s’adapter. Ce jeudi 20 juin, les Européens ont inauguré une nouvelle manière de s’en prendre aux finances du Kremlin. Pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine et après des mois de discussions, l’UE a enfin sanctionné le gaz russe. Les mesures restent limitées : l’Union ne vise pas le gaz qui continue à arriver en Europe via les gazoducs russes, mais le gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par bateaux.
Compliquer les chaînes logistiques russes
Bruxelles a fait le choix de ne pas interdire directement l’importation de GNL russe, comme elle l’a fait précédemment pour le charbon ou le pétrole brut livré par la mer, pour cibler plutôt les transbordements effectués dans les ports européens. Pour le dire plus simplement,