Dans le Donbass, la peur d’une percée russe juste avant la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine semble s’être éloignée. Au début de la semaine, les regards de tous les observateurs de la guerre en Ukraine s’étaient focalisés sur la région de Pokrovsk, et plus spécifiquement sur une langue d’une dizaine de kilomètres de long à l’est de la petite ville de Dobropillia, brusquement apparue en rouge (couleur de l’occupant russe) sur le site de cartographie des combats Deepstatemap, entre le 10 et le 11 août.
Si l’on se rapporte à la superficie répertoriée par la carte, cette poussée russe est la plus impo