Le Boracay est-il impliqué dans les vols suspects de drones au Danemark ? Depuis mercredi soir, deux membres d’équipage en garde à vue sont interrogés par les gendarmes dans le cadre d’une enquête pénale lancée sur ce navire appartenant à la flotte fantôme russe, arraisonné au large des côtes françaises.
«L’arraisonnement a eu lieu, et une équipe de visite, formée de militaires, se trouve à bord», confirme à Libération, ce mercredi soir, une source militaire. Une équipe a dû utiliser la force militaire pour monter à bord du Boracay. L’arraisonnement a eu vraisemblablement lieu juste près minuit, samedi soir, ce qui expliquerait que le navire a changé brusquement de route. Le bateau a ensuite été amené dans les eaux territoriales françaises, donc à moins de 12 miles des côtes, près du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, pour éviter de faire obstacle à la navigation, selon les informations de Libération.
Selon les informations transmises par le tribunal judiciaire de Brest, une enquête préliminaire avait été ouverte lundi «au sujet de délits maritimes signalés le 29 septembre par le préfet maritime de l’Atlantique, susceptibles de mettre en cause certains membres de l’équipage», «défaut de justification de la nationalité du navire/pavillon» et «refus d’obtempérer». Des «infractions passibles, a maxima et à titre principal, d’une peine d’un an d’emprisonnement correctionnel et/ou de 150 000