De femme au foyer à présidente élue, de «femme de» (l’opposant et candidat à la présidentielle Sergeuï Tikhanovksi) à «leader des forces démocratiques bélarusses», l’opposante Svetlana Tikhanovskaïa, 39 ans, continue sa tournée diplomatique en Europe, à la recherche de soutiens et de solutions à l’international, alors que la crise bélarusse s’enlise. Alexandre Loukachenko, imprévisible et sous pression autant à l’Est, où l’impatience du Kremlin se fait sentir sur la question d’une intégration du Bélarus, comme à l’Ouest, avec les sanctions économiques imposées par l’Union européenne et les Etats-Unis, ne semble pas vouloir démissionner. Et continue les répressions à l’encontre de la société civile, des journalistes, des opposants politiques. Svetlana Tikhanovskaïa, en visite à Paris du 15 au 17 septembre, sera reçue par Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères. Elle rencontrera la diaspora bélarusse et s’adressera aux étudiants de Sciences-Po. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, la maire de Paris et candidate à la présidentielle, Anne Hidalgo, le président du Sénat, Gérard Larcher, le président de la
Interview
Svetlana Tikhanovskaïa, leader de l’opposition bélarusse : «Je n’ai pas l’intention d’être présidente»
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Svetlana Tikhanovskaïa, à Vilnius, le 9 août. (Petras Malukas/AFP)
par Ania Nowak
publié le 14 septembre 2021 à 10h49
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