Trois ans, presque jour pour jour, que les enfants ukrainiens vivent sous la menace permanente des alertes antiaériennes et des missiles russes. Pour certains d’entre eux, ce sentiment de peur remonte même à 2014, avec l’annexion illégale de la Crimée et l’occupation du Donbass. Les chiffres sont alarmants : plus de 2 500 enfants ont été tués ou blessés depuis février 2022 – un bilan probablement sous-estimé selon l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance.
Cette troisième année de guerre totale a été encore plus meurtrière que la précédente : le nombre de victimes a augmenté de plus de 50% par rapport à 2023. Alors que des pourparlers s’engagent entre les Etats-Unis et la Russie pour tenter de mettre fin au conflit – sans les Ukrainiens et les Européens, qui craignent une paix bâclée –, Baptiste Chapuis, responsable du pôle Plaidoyer et Programmes internationaux à l’Unicef France, appelle la communauté internationale, en particulier la France et l’Union européenne, à continuer ses efforts pour soutenir les jeunes ukrainiens.
Trois ans après le début de l’invasion rus