«Enervé, furieux», la patience de Donald Trump (pour autant qu’elle existe) semble entamée. Contrairement à ce qu’il veut croire et faire croire depuis des semaines, la paix en Ukraine, son «super deal», n’est pas du tout sur le point de voir le jour. Notamment, parce que, ô surprise, Vladimir Poutine, lui, n’est pas du tout pressé.
Dans une interview téléphonique avec la journaliste de NBC Kristen Welker, dimanche 30 mars, le président américain a crié sa frustration, après que Vladimir Poutine, qui n’a toujours pas accepté son plan de cessez-le-feu inconditionnel, a encore trouvé un moyen de tergiverser, en proposant une transition politique en Ukraine sous l’égide de l’ONU. Trump a brandi son arme préférée du moment, en menaçant d’imposer «des droits de douane secondaires sur tout le pétrole qui sort de Russie», selon la même source.
«Gros, gros problèmes»
«Si je décide qu’ils font traîner les choses, je ne serai pas content», a-t-il dit aux journalistes, plus tard, à bord de l’Air Force One. Il a répété sa conviction : Vladimir Poutine «veut