C’est la fin d’un suspense que l’on aura du mal à qualifier d’insoutenable : la conservatrice allemande, Ursula von der Leyen, que certains auraient bien vue au secrétariat général de l’Otan, est officiellement candidate à sa propre succession à la présidence de la Commission européenne. L’ancienne ministre de la Défense d’Angela Merkel l’a annoncé lundi à Berlin, après avoir reçu le soutien de son parti, la CDU (l’union démocrate-chrétienne). «Je prends aujourd’hui une décision consciente et réfléchie : je souhaite me présenter pour un deuxième mandat», a-t-elle déclaré.
Cela fait plusieurs semaines que l’affaire est entendue. Aucun des vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement, son électorat, n’a sous la main de candidat crédible susceptible de réunir une majorité qualifiée. Et comme toujours en politique européenne, c’est le plus petit dénominateur commun qui l’emporte, surtout lorsqu’il est déjà en place.
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C’est mardi, lors d’un déplacement à Paris, qu’Ursula von der Leyen, 65 ans, a obtenu la bénédiction d’Emmanuel Macron, la dernière qui lui manquait avant de monter au feu. Rien d’étonnant à vrai dire puisque