Vladimir Poutine l’avait pourtant lui-même suggéré : suite à l’ultimatum lancé à Moscou par les Européens samedi 10 mai pour instaurer un cessez-le-feu «complet et inconditionnel» de trente jours en Ukraine, le président russe avait riposté en proposant d’initier des «négociations directes entre Kyiv et Moscou», à Istanbul, ce jeudi 15 mai. Saisissant la balle au bond, Volodymyr Zelensky avait mis au défi le président russe de le retrouver, «en personne», sur les rives du Bosphore.
Sauf que le président russe n’a, finalement, jamais confirmé sa présence. «Je ne crois pas que Poutine soit capable de venir, il aura peur», affirmait en début de semaine Volodymyr Zelensky à l’envoyée spéciale de Libération à Kyiv. De fait,