Alors, rapprochement ou pas rapprochement ? Telle était la question qui devait trouver des éléments de réponse mardi, à Riyad, où des représentants de Moscou et de Washington ont restauré un dialogue interrompu il y a plus de trois ans. «Difficile à dire», mais «le sujet a été abordé», a commenté Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin, à l’issue d’une rencontre qui a duré quatre heures et demie. Pour Washington, il s’agit d’un «premier pas important». A en croire les comptes rendus et les déclarations des uns et des autres, le bouton de redémarrage a bien été enfoncé. En tout cas celui des intentions et des tapes dans le dos.
A lire aussi
Selon Ouchakov, toujours, les discussions, «très sérieuses», se sont déroulées «pas trop mal», les deux parties ayant «convenu de prendre en compte les intérêts mutuels, tout en promouvant les relations bilatérales». Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a, quant à lui, «des raisons de penser que les Américains ont commencé à mieux comprendre notre position». Avec son homologue américain, Marco Rubio, ils se sont entendus pour «poser les bases d’une future coopération sur des enjeux géopolitiques d’intérêt commun et sur les opportunités économiques et d’investissement historiques qui émergeront d’une issue réussie au conflit en Ukraine», a précisé de son côté la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce. Un mécanisme de consultation est dans les tu