A nouveau, de la fumée s’élève au-dessus d’une zone résidentielle de la capitale ukrainienne. Dimanche au petit matin, des missiles russes ont frappé Kyiv. Un immeuble du quartier de Shevchenkivskiy, proche du centre-ville, a été gravement endommagé par un bombardement : le toit en partie enfoncé, la façade dévastée. Selon le maire, Vitali Klitschko, un corps sans vie a été retrouvé dans les décombres. Six autres personnes ont été blessées, quatre ont dû être hospitalisées, dont une petite fille de 7 ans. Le chef de l’administration de la région, Oleksy Kouleba, a affirmé sur Telegram que la défense antiaérienne avait abattu un missile.
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C’est la troisième fois depuis le début de l’invasion, le 24 février, que ce quartier résidentiel est touché. Il avait été bombardé fin avril, lors de la visite du secrétaire général de l’Onu, António Guterres, ainsi que mi-mars. Le ministère russe de la Défense a déclaré dans un communiqué avoir visé une «infrastructure militaire» : l’usine Artem, accusée par Moscou de fabriquer des missiles, qui se trouve à proximité.
«Intimider les Ukrainiens»
La capitale ukrainienne avait été épargnée depuis le début du mois de juin par les frappes de l’armée russe, mais celle-ci a multiplié les attaques tous azimuts depuis samedi matin alors que débutait une série d’importants rendez-vous diplomatiques : le sommet du G7 qui se tient près de Munich dimanche et lundi, puis le sommet de l’Otan à Madrid de mardi à jeudi. Le maire de la capitale a ainsi accusé la Russie de vouloir