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Guerre en Ukraine : n’importe quelle force occidentale sera une «cible légitime» pour l’armée russe

Vladimir Poutine a réagi ce vendredi 5 septembre, au lendemain du sommet de la Coalition des volontaires lors duquel 26 pays se sont engagés à envoyer des troupes en Ukraine dans le cadre d’un futur cessez-le-feu.

Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Pékin, mercredi 3 septembre 2025. (Maxim Shemetov/AP)
Publié le 05/09/2025 à 9h09

N’importe quelle force occidentale en Ukraine sera une «cible légitime» pour l’armée russe, a prévenu ce vendredi 5 septembre le président russe, Vladimir Poutine, au lendemain d’une réunion des alliés européens de Kyiv consacrée aux garanties de sécurité.

«Si des forces, quelles qu’elles soient, y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront des cibles légitimes» pour l’armée russe, a déclaré Poutine lors d’un Forum économique de l’Est à Vladivostok (Extrême-Orient). «Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence» sur le territoire ukrainien, a-t-il ajouté, appelant à ce que «personne ne doute que la Russie respecte pleinement» les futures garanties de sécurité pour l’Ukraine.

Dissuader d’attaquer à nouveau

Lors du sommet de la Coalition des volontaires codirigée par Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, 26 pays, essentiellement européens, se sont «formellement engagés» jeudi à «déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs», avait déclaré le président français.

En vertu de ces plans, dont Emmanuel Macron s’est refusé à fournir des détails et à préciser les contributions pays par pays, «le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient», a-t-il expliqué, que ce soit via un «cessez-le-feu», un «armistice» ou un «traité de paix». Il ne s’agit donc pas selon lui «de mener quelque guerre contre la Russie» mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.