«Make Zelensky Great Again !» C’est avec cette formule en forme de boutade que Pavlo Kazarin, un très fin journaliste politique de Kyiv, aujourd’hui engagé comme soldat dans les forces armées ukrainiennes, a synthétisé l’humeur de ce mercredi 19 février en Ukraine : un sursaut de fierté et d’aspiration à l’unité, après les propos de Donald Trump sur le président ukrainien, accueillis avec consternation ou colère et souvent les deux. Pour moquer la frustration de l’Ukraine d’être tenue à l’écart de pourparlers de paix entre Washington et Moscou, Donald Trump a sorti la sulfateuse, canardant une cible unique : Volodymyr Zelensky.

«J’ai entendu : “Oh nous n’étions pas invités.” Eh bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû mettre un terme [à la guerre] il y a trois ans. Vous n’auriez jamais dû la commencer, a chargé le président américain, accusant son homologue ukrainien d’être responsable du début de la guerre, en une inver