Cela aurait pu être des funérailles d’Etat consensuelles. Un moment de communion collective, un an après la plus meurtrière catastrophe naturelle de ce siècle en Espagne, cette «dana» du 29 octobre 2024. Mais non : ce qui l’emporte sur l’esprit de concorde après ce malheur, c’est la bronca contre de prétendus responsables.
«Dana», un acronyme désormais dans le vocabulaire de tous en Espagne, signifie «dépression isolée à haute altitude». Ce jour-là, des trombes d’eau s’étaient déversées, via le lit du Poyo, sur une dizaine de localités à l’ouest de Valence : surprises en majorité dans leurs gestes du quotidien, 229 personnes avaient été emportées par les flots – et 8 dans d’autres régions.
Ce mercredi 29 octobre, à Valence, ils sont tous là, toutes les huiles, le couple royal (qui avaient alors gagné en popularité en se rendant sur place, les bottes dans la boue), le chef du gouvernement,