Le groupe suédois Kaj aurait dû participer à l’édition 2024. Avec leur chaleureux sauna nordique, les grands favoris de la prochaine finale, qui a lieu samedi 17 mai à Bâle (Suisse), après les demi-finales mardi 13 et jeudi 15, auraient permis à toute la bulle Eurovision de se détendre. Car l’an dernier, la compétition est entrée en zone de turbulences, en raison notamment de la participation d‘Israël, en pleine guerre à Gaza. Si l’Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice du concours, pouvait espérer une édition plus apaisée cette année grâce à sa tenue sur le terrain neutre de la Suisse, la pression à son encontre s’est encore accrue à l’approche de la finale.
Car depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre à Gaza, appels au boycott, pétitions et réclamations venant des délégations se sont multipliées pour appeler à l’exclusion d‘Israël – une sanction appliquée à la Russie après le début du conflit en Ukraine. Lors de l’édition 2024, la chanteuse Eden Golan, représentante de l’Etat hébreu, avait cristallisé les tensions. Celle-ci s’était d‘abord vu retoquer son morceau October Rain, en raison de paroles jugées trop explic