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Un an après une édition sous tension, l’Eurovision 2025 tente de corriger ses fausses notes

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Entre appels à l’exclusion d’Israël et incidents avec les candidats, le concours musical a traversé une zone de turbulences en 2024. Pour cette édition, dont la finale a lieu ce samedi 17 mai en Suisse, l’organisation a tenté de calmer la contestation et de préserver les artistes.
A la cérémonie d'ouverture de l'Eurovision dimanche 11 mai à Bâle. Rescapée du 7 Octobre, Yuval Raphael représente Israël cette année. (Fabrice Coffrini/AFP)
publié aujourd'hui à 19h43

Le groupe suédois Kaj aurait dû participer à l’édition 2024. Avec leur chaleureux sauna nordique, les grands favoris de la prochaine finale, qui a lieu samedi 17 mai à Bâle (Suisse), après les demi-finales mardi 13 et jeudi 15, auraient permis à toute la bulle Eurovision de se détendre. Car l’an dernier, la compétition est entrée en zone de turbulences, en raison notamment de la participation d‘Israël, en pleine guerre à Gaza. Si l’Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice du concours, pouvait espérer une édition plus apaisée cette année grâce à sa tenue sur le terrain neutre de la Suisse, la pression à son encontre s’est encore accrue à l’approche de la finale.

Car depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre à Gaza, appels au boycott, pétitions et réclamations venant des délégations se sont multipliées pour appeler à l’exclusion d‘Israël – une sanction appliquée à la Russie après le début du conflit en Ukraine. Lors de l’édition 2024, la chanteuse Eden Golan, représentante de l’Etat hébreu, avait cristallisé les tensions. Celle-ci s’était d‘abord vu retoquer son morceau October Rain, en raison de paroles jugées trop explic