A la veille de la Cop26 de Glasgow, le sommet du G20 qui s’est tenu ce week-end à Rome faisait figure de répétition générale. Un test sur la capacité des vingt pays les plus riches du monde à faire face au réchauffement climatique et à sortir du «bla bla bla» dénoncé par Greta Thunberg. Avec l’absence des présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine, qui se sont contentés de suivre les travaux en vidéo-conférence, la réunion internationale s’était ouverte samedi sous de mauvais auspices. Dimanche matin encore, la presse italienne titrait «Le G20 brûle les espoirs sur le climat». Au terme d’exténuantes négociations, les participants au sommet ont finalement réussi à trouver un compromis qui ne satisfait pas les défenseurs de l’environnement, lesquels parlent de «demi-mesures» qui manquent «d’ambition» mais qui permettent de ne pas bloquer la dynamique des engagements pour le climat.
Le communiqué final affirme l’objectif de limitation de l’augmentation des températures à 1,5°C, ce qui va légèrement au-delà de l’accord de Paris de 2015, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l’étranger. En revanche, le texte ne donne pas de date claire pour sortir complètement du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone. Le G20 se contente d’évoquer un peu vaguement le «milieu du siècle» et non 2050 comme l’ambitionnait la présidence italienne du G20. «Auparavant, il n’y avait aucun engagem