Ursula von der Leyen aime la démocratie, mais pour les autres. A l’image d’un Donald Trump qui a fait sienne la théorie de «l’exécutif unitaire», la présidente de la Commission, en place depuis 2019, assume une verticalité du pouvoir qui ne tolère aucune concurrence ou contradiction. Elle se méfie de ses commissaires, gouverne avec un minuscule clan de fidèles qui court-circuite une administration jugée rétive, nomme ses affidés, sans considération de compétences, aux plus hauts postes de l’exécutif communautaire afin de réduire «l’Etat profond», bouscule le Parlement européen,
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Ursula von der Leyen, l’hubris du pouvoir absolu
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Ursula von der Leyen, le 8 juillet, au Parlement européen à Strasbourg. (Pascal Bastien/AP)
publié le 8 juillet 2025 à 19h31
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