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Guerre

Utilisation d’armes occidentales en Ukraine : Kyiv veut plus de liberté, les alliés partagés

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Alors que l’Espagne et la Belgique ont rejoint les pays signataires de traités bilatéraux avec l’Ukraine, Kyiv pousse pour obtenir l’autorisation d’utiliser les armes occidentales pour frapper en profondeur le territoire russe, ce que les Occidentaux ont toujours refusé. Mais les lignes semblent en train de bouger.
Un soldat ukrainien à Donetsk, samedi. (Diego Herrera Carcedo /Anadolu via AFP)
publié le 29 mai 2024 à 18h49

La dernière offensive russe, qui a débuté le 10 mai, ne faiblit pas. Ce mercredi 29 mai, au moins huit personnes ont été tuées dans des frappes, du nord au sud, sur les régions de Kharkiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk. Le bilan de la dernière grosse frappe sur un hypermarché de Kharkiv, le week-end dernier, s’est encore alourdi, grimpant à 19 morts. A l’horizon d’un sommet pour la paix, qui se tiendra en Suisse à la mi-juin, Volodymyr Zelensky a effectué en début de semaine une de ces tournées de levées de fonds dont il est devenu coutumier en deux ans et demi, «pour que le monde ne se lasse pas», et continue d’aider l’Ukraine.

A point nommé, la Suède va débloquer 1,16 milliard d’euros. Le paquet comprend des avions radar de reconnaissance et de contrôle ASC890, le stock suédois complet de véhicules blindés de transports de troupes, des obus d’artillerie, des missiles antiaériens et du matériel pour aider à entretenir et à réapprovisionner les équipements militaires précédemment livrés. Mardi, Stockholm avait déjà annoncé un plan d’aide énergétique de 57 millions d’euros. En somme, la