«Le taux de couverture vaccinale au Sars-CoV-2 du personnel sanitaire dépasse aujourd’hui les 95 %.» Trois mois après l’introduction par le gouvernement de Mario Draghi de l’obligation pour tous les soignants de se faire vacciner, le professeur Franco Locatelli, coordinateur du comité technoscientifique qui conseille le gouvernement, revendique le bien-fondé et la réussite d’une mesure radicale que l’Italie a été parmi les premiers pays à adopter : «Il y a eu quelques résistances mais dans la grande majorité des cas, l’initiative a été comprise et acceptée.» C’est dès le début avril qu’un décret gouvernemental a été adopté par le président du Conseil, Mario Draghi. Quelques jours plus tôt, celui-ci avait déclaré : «Il est absolument inacceptable que du personnel sanitaire non vacciné soit en contact avec des malades.»
Affectés à d’autres fonctions sans contact avec le public
«La décision n’a pas été facile, détaille Franco Locatelli. Nous avons eu des discussions parce que nous voulions prendre en considération toutes les sensibilités. Mais au bout du compte, nous avons considéré qu’il fallait laisser la vaccination facultative pour l’ensemble de la population, sauf pour le personnel soignant, au motif que toute personne qui s’adresse à une structure sanitaire doit avoir la garantie que le maximum a été fait pour ne pas exposer les patients à un risque.»
Le texte gouvernemental s’adresse aux «personnels sanitaires», mais aussi à tous «les opérateurs exerçant leur activité dans les structur