Menu
Libération
Analyse

Viktor Orbán défie la CPI en recevant Benyamin Nétanyahou en Hongrie

Article réservé aux abonnés
Conflit israélo-palestiniendossier
En accueillant, ce mercredi 2 avril, le Premier ministre israélien, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, le dirigeant hongrois cherche à se faire une place dans la nouvelle géopolitique mondiale.
Le président hongrois, Viktor Orbán et le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Jérusalem, le 19 février 2019. (Ariel Schalit/AP)
publié le 1er avril 2025 à 13h40

Viktor Orbán a déjà prouvé à de multiples reprises qu’il n’avait que faire des décisions de la justice européenne. Les condamnations du pays, en particulier pour violation du droit d’asile, sont toujours restées lettre morte. Cette semaine, le Premier ministre hongrois pousse la barre un cran plus haut, en ignorant cette fois la justice internationale. Il recevra mercredi 2 avril, son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou, pourtant visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour «crimes de guerre» et «crimes contre l’humanité» à Gaza.

Depuis l’émission du mandat en novembre, c’est la seconde fois seulement que le chef du gouvernement israélien se rend à l’étranger. En février, Nétanyahou avait rendu visite à Donald Trump à Washington, mais dans un contexte légèrement différent. Les Etats-Unis ne reconnaissent pas la compétence de la CPI, contrairement à la Hongrie qui est signataire du Traité de Rome. Comme tous les autres Etats engagés, elle est normalement dans l’obligat