Sur l’écran de son téléphone, David Beesemer fait défiler des captures d’écran provenant, explique-t-il, de boucles Telegram propalestiniennes. «Il y a des Juifs qui se promènent librement rue Spui», «est-ce que quelqu’un peut attraper ces types ?» lit-il à voix haute, encore sous le choc des scènes de violences survenues jeudi 7 novembre dans le centre-ville d’Amsterdam, à l’issue d’un match de Coupe d’Europe entre l’Ajax, la prestigieuse équipe de la capitale des Pays-Bas, et le Maccabi Tel-Aviv. David Beesemer a 59 ans, il est président de Maccabi Pays-Bas, une organisation qui chapeaute plusieurs clubs sportifs juifs dans le pays, et il assure qu’il n’avait jamais assisté auparavant à un tel déchaînement de haine antisémite dans le pays. «C’était une attaque terroriste. Il faut arrêter ceux qui en sont à l’origine et il faut les poursuivre», martèle-t-il, deux jours après des événements qui ont suscité des condamnations internationales et que le président israélien, Isaac Herzog, a qualifiés de «pogroms».
Ce samedi, la police municipale a arrêté quatre nouveaux suspects, qui s’ajoutent aux 62 personnes interpellées jusque-là. Accusées de négligence dans la préparation de la rencontre, notamment par