C’est la première visite d’un ministre des Armées français en Arménie. Au lendemain de la panthéonisation à Paris de Missak Manouchian, résistant apatride d’origine arménienne, Sébastien Lecornu est arrivé jeudi 22 février dans ce pays montagneux du Caucase, flanqué d’une délégation de parlementaires et d’industriels du secteur de la défense. Ce vendredi 23 février, au deuxième jour de sa présence à Erevan, le ministre a rencontré son homologue arménien, le ministre des Armées, Souren Papikian, ainsi que le Premier ministre, Nikol Pachinian. Plusieurs accords en matière de défense et de coopération militaire ont été signés, alors que l’Arménie a dit geler «en pratique» sa participation à l’Organisation du traité de sécurité collective, une alliance diplomatico-militaire la liant à la Russie, son allié historique.
Que fait Sébastien Lecornu en Arménie ?
«La France et l’Arménie entretiennent une relation historique d’amitié mais la relation de défense n’était pas au niveau de l’intensité de la rel