Depuis cinq jours, la séquence diplomatique autour de l’Ukraine s’est emballée. Samedi, quatre dirigeants européens, Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Tusk, portant la voix d’une vingtaine de pays réunis dans la «coalition des volontaires», et avec la bénédiction de Donald Trump, ont lancé un ultimatum à la Russie : soit elle accepte un cessez-le-feu complet et sans conditions, dès lundi 12 mai, soit de dures sanctions seront dégainées. Dans la nuit de samedi à dimanche, Vladimir Poutine a lancé une contre-proposition : la Russie était prête à des négociations directes avec l’Ukraine, sans conditions préalables, ni trêve, ce jeudi 15 mai, en Turquie. Proposition rapidement soutenue par Trump, appelant les parties à se rencontrer «ABSOLUMENT». Dimanche,
Interview
Volodymyr Zelensky : «Si Poutine ne vient pas en Turquie, cela ressemblera à une défaite totale pour lui»
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«Tout le monde essaie de me mettre la pression. Nous avons surtout besoin que Trump comprenne que Poutine ment.» (Jedrzej Nowick/Libération)
publié le 13 mai 2025 à 20h47
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