«Pour chaque problème délicat, il y a une solution simple, séduisante… et mauvaise.» Cette phrase du stratège politique Yevhen Hlibovytsky décrit la réaction typique de l’Ukraine à la promesse de Donald Trump de «mettre fin à cette guerre en vingt-quatre heures». Il est clair que même un homme politique aussi anticonformiste que Trump ne peut arrêter du jour au lendemain un agresseur fort et déterminé comme la Russie.
Une solution rapide passerait nécessairement par d’importantes pertes territoriales, comme l’a récemment déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cela condamnerait non seulement les 3 millions d’Ukrainiens des territoires occupés à subir des persécutions sur le long terme, mais cela n’empêcherait pas non plus que la guerre reprenne dans quelques années, car Vladimir Poutine ne perdra sans doute pas de sitôt l’envie de soumettre l’Ukraine.
Pour quiconque s’intéresse aux origines de la guerre, c’est une évidence. Quand on prend conscience de l’importance et du symbolisme de ce conflit, il est indispensable d’agir et ne pas ménager ses efforts. Le moyen le plus simple de ne pas le faire, c’est faire confiance à Donald Trump.
Même si ses paroles sont uniquement destinées aux électeurs américains, les effets d’une telle rhétorique sont déjà visibles.