Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, se partageront bien le «parapluie». Les représentants des deux seuls pays dépositaires de l’arme nucléaire en Europe ont convenu de coordonner leurs actions lors d’une conférence de presse, jeudi 10 juillet. Ils étaient symboliquement réunis au quartier général de la Force expéditionnaire conjointe franco-britannique, à Londres.
«Les précédents gouvernements [n’avaient] pas réussi à obtenir cette défense collective pour la paix», a indiqué Keir Starmer, avant de laisser la parole au président français. Emmanuel Macron a évoqué leur posture commune d’Etats disposant de l’atome militaire, membres du Conseil de sécurité de l’ONU, et unis par les liens des traités de Lancaster House qui scellaient, en 2010, leur coopération de défense et de sécurité.
Le président français a ensuite dressé la liste de ce qu’il qualifie de «décisions fondamentales» : rappel de la doctrine de «Chequers» de 1995 sur l’intervention d’un des deux pays en cas de menace de leurs «intérêts vitaux», alors qu’Emmanuel Macron promet une «rapide riposte, quelle que soit la nature de cette dernière», tout en insistant sur la seule souveraineté des Etats en matière de réponse nucléaire ; ne pa