Moscou avait préparé le terrain, en amont de la visite de Vladimir Poutine à Pékin et de sa rencontre, mercredi 18 octobre, avec le dirigeant chinois Xi Jinping. Le Kremlin avait prévenu qu’il ne fallait pas s’attendre à des signatures d’accords pétroliers ou gaziers entre la Russie et la Chine, dans le cadre du troisième forum des Nouvelles Routes de la soie, ces jours-ci dans la capitale chinoise. De fait, rien ne semble avoir bougé sur Force de Sibérie 2, pilier de la stratégie énergétique du président russe en Asie.
Vladimir Poutine affiche pourtant sa confiance en la réalisation de ce projet de gazoduc, qui acheminerait le gaz russe vers la Chine via la Mongolie. «Tout le monde est d’accord avec ce projet, toutes les parties veulent participer, veulent travailler, a-t-il même déclaré mardi à son homologue mongol Ukhnaagiin Khürelsükh. C’est une question de mise en œuvre. Je pense que nous avancerons à un bon rythme». Dans une interview accordée à des médias chinois et publiée avant son arrivée à Pékin, Poutine avait également déclaré, à propos du gazoduc, que «les perspectives [étaient] bonnes», des responsables russes ont eux fait référence à des discussions actives sur le projet.
Depuis le conflit en Ukraine, la Russie, déjà source de gaz et