Depuis la publication de son best-seller le Mage du Kremlin (Gallimard, 2022), qui donnait d’incroyables clés de compréhension de l’invasion russe de l’Ukraine, Giuliano da Empoli vit comme il l’entend, sans contraintes. Vendu dans trente pays, son roman lui permet d’être «plus détendu». Et cela se voit. Dans ce café parisien qui jouxte les éditions Gallimard, il apparaît souriant et disponible, sans une once de stress. «Avant, l’écriture était un luxe qu’il fallait financer d’une autre façon. Aujourd’hui, je peux en vivre», explique-t-il. Il arrive encore à cet ex-conseiller politique de «discuter» avec des politiques, mais de façon très libre, dit-il. Basé à Paris, il reconnaît n’avoir aucune discipline. «Soit j’écris, soit je n’écris pas. Le résultat, c’est que je n’écris presque plus. Quand je veux écrire, je dois quitter Paris pour m‘isoler quelque part.» Cela ne l’empêche pas de suivre l’actualité de près.
Vladimir Poutine sort-il affaibli ou renforcé par l’attentat de Moscou revendiqué par l’Etat islamique ?