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Diplomatie

Guerre à Gaza : des pays tiers désarmés face au déchaînement meurtrier

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Gaza, l'engrenagedossier
Malgré de louables intentions, confirmées lundi à Bruxelles lors d’une réunion de ministres, la mobilisation diplomatique européenne et arabe reste à court de moyens pour arrêter le massacre à Gaza.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell (à gauche), aux côtés des ministres saoudien (au centre) et norvégien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhan Al-Saud et Espen Barth Eide, à Bruxelles le 26 mai. (Virginia Mayo/AP)
publié le 27 mai 2024 à 20h55

Pendant le massacre, la diplomatie continue. Mais forcément pas au même rythme. Une volonté de mettre fin au déchaînement meurtrier à Gaza en réactivant des perspectives politiques au conflit israélo-palestinien s’est toutefois affirmée lundi à Bruxelles. Prévue avant le carnage de dimanche soir dans le camp de réfugiés de Rafah qui a suscité condamnation et indignation générales, une réunion des ministres européens des Affaires étrangères s’est tenue avec leurs homologues arabes pour discuter «d’un règlement durable» du conflit israélo-palestinien.

Le Comité ministériel arabe, regroupant l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Premier ministre palestinien, a présenté au Conseil des ministres de l’UE une feuille de route pour parvenir en six mois à un règlement conduisant à l’établissement d’un Etat palestinien. Le plan arabe inclut une série de propositions complémentaires pour parvenir à un cessez-le-feu avec le déploiement d’une force internationale de maintien de la paix à Gaza.

La réunion de Bruxelles s’est tenue après la décision de l