Pendant le massacre, la diplomatie continue. Mais forcément pas au même rythme. Une volonté de mettre fin au déchaînement meurtrier à Gaza en réactivant des perspectives politiques au conflit israélo-palestinien s’est toutefois affirmée lundi à Bruxelles. Prévue avant le carnage de dimanche soir dans le camp de réfugiés de Rafah qui a suscité condamnation et indignation générales, une réunion des ministres européens des Affaires étrangères s’est tenue avec leurs homologues arabes pour discuter «d’un règlement durable» du conflit israélo-palestinien.
Le Comité ministériel arabe, regroupant l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Premier ministre palestinien, a présenté au Conseil des ministres de l’UE une feuille de route pour parvenir en six mois à un règlement conduisant à l’établissement d’un Etat palestinien. Le plan arabe inclut une série de propositions complémentaires pour parvenir à un cessez-le-feu avec le déploiement d’une force internationale de maintien de la paix à Gaza.
La réunion de Bruxelles s’est tenue après la décision de l