Une trêve fragile. Depuis l’entrée en vigueur de la première phase de l’accord de paix entre Israël et le Hamas le 10 octobre, des violations du cessez-le-feu ont déjà eu lieu à plusieurs reprises. Ce mardi 4 novembre, en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social à Doha, António Guterres s’est dit «profondément préoccupé» et a appelé les parties à «respecter les décisions de la première phase de l’accord de paix» et à «cesser» leur violation.
La trêve tient à Gaza depuis le 10 octobre, dans le cadre d’un accord négocié par les Etats-Unis ayant permis la libération de tous les otages vivants enlevés en Israël le 7 octobre.
Nouveaux bombardements
Mais la restitution de toutes les dépouilles d’otages morts, qui aurait dû avoir lieu en même temps, prend plus de temps que ce qui avait été négocié. Alors qu’Israël accuse le Hamas de violer l’accord de trêve, le Hamas affirme que la localisation des corps est plus compliquée que prévu dans le territoire détruit par la guerre.
Et de l’autre côté, Israël a également violé le cessez-le-feu à plusieurs reprises en bombardant à nouveau Gaza, disant agir en représailles à des tirs ayant tué trois de ses soldats. Les bombardements ont fait au moins 45 morts le 19 octobre, et 104 dont près de 50 enfants le 28 octobre, selon des sources palestiniennes.
Edito de Hamdam Mostafavi
La guerre a été déclenchée par l’attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas en Israël, qui a entraîné côté israélien la mort de 1 221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels. Menée en représailles, l’offensive israélienne a fait 68 865 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, fiables selon l’ONU.