Les hostilités ne reprendront pas mardi 28 novembre à 7 heures du matin à Gaza, au terme des quatre jours de trêve prévus par le premier accord sur l’échange d’otages et de prisonniers. Une prolongation de quarante-huit heures de la trêve a été annoncée en fin de journée lundi pour poursuivre les libérations de part et d’autre. Israël et le Hamas ont finalement accepté le compromis obtenu après une longue journée de négociations menées par le Qatar et l’Egypte sur la durée et les conditions d’un nouveau répit de deux jours.
Le principe d’une extension de la trêve était toutefois acquis dès lundi matin. Un rare consensus international s’est exprimé après ce week-end en faveur de la prolongation d’une pause dans les combats à Gaza. De Washington à Téhéran et de Riyad à Bruxelles en passant par l’Otan, l’Union européenne et la Ligue arabe, les appels se sont multipliés de toutes parts.
Pression décisive de Washington
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell est allé plus loin en appelant à «une trêve durable pour permettre de briser le cycle de la violence, une bonne fois pour toutes, en vue d’avan