On ignore encore beaucoup de choses de la rébellion de la société militaire privée russe Wagner contre l’autorité du Kremlin. L’insurrection organisée par Evgueni Prigojine, ancien cuistot de Vladimir Poutine, a finalement rebroussé chemin à quelques centaines de kilomètres de la capitale russe, non sans conduire avant cela le président russe à dénoncer un «coup de poignard dans le dos» pouvant «mener à une guerre civile».
Pourtant dans un coin du café du commerce que peuvent être les réseaux sociaux, les défenseurs d’une Russie poutinienne ont rapidement affirmé que tout ça n’était qu’un plan de Vladimir Poutine, voire pour les plus zélés une «mise en scène» d’une fausse insurrection.
Maître des échecs
Certains, parmi les plus stratèges, suggèrent que la manœuvre, consentie par Poutine, aurait servi en réalité à repositionner les troupes de Wagner au Bélarus à une centaine de kilomètres de Kyiv. Selon leurs arguments, traduits et copiés depuis le compte Twitter du blogueur américain Jackson Hinkle, connu