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Interview

Iran, Ukraine, Gaza… le langage diplomatique face à ses limites : «Tout le monde continue de parler de condamnation mais les mots semblent vides»

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Olivier Arifon, ancien diplomate et chercheur en diplomatie publique, décrypte le sens des mots répétés à satiété dans les discours officiels, qui traduit aussi bien une fatigue institutionnelle qu’une foi dans la performativité du langage.
Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, à l'assemblée générale des Nations unies, le 2 juin 2025. (Richard Drew/AP)
publié le 19 juin 2025 à 13h16

Après les frappes israéliennes en Iran, le secrétaire général de l’ONU a «condamné tout acte de représailles» au Moyen-Orient. Pékin s’est dit «très préoccupé» par la situation, tandis que l’Arabie saoudite a exprimé «sa ferme condamnation et sa dénonciation des agressions israéliennes». Les appels à la «désescalade» se sont multipliés après la