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Entretien

Israël-Gaza : «Il faut sortir par le haut avec une mobilisation à la hauteur de la tragédie»

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Dans son dernier livre, «Comment la Palestine fût perdue et pourquoi Israël n’a pas gagné», paru ce vendredi, l’historien Jean-Pierre Filiu retrace les origines du conflit israélo-palestinien et rappelle que malgré un rapport de force écrasant, la victoire ou la sécurité d’Israël ne sont pas assurées tant qu’une solution à deux Etats ne sera pas concrétisée.
Un bombardement israélien sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 février 2024. (Mahmud Hams /AFP)
publié le 9 février 2024 à 16h48

Les attaques du 7 octobre en Israël ont constitué une atrocité et tous les sentiments face à elle sont acceptables, sauf la surprise, estime l’historien Jean-Pierre Filiu dans un entretien à Libération. Pour le chercheur, professeur des universités à Sciences-Po, cette violence du Hamas et celle des représailles sans précédent d’Israël qui ont suivi à Gaza trouvent leur genèse dans l’annulation en 2021 par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, des élections. L’égoïsme des pays arabes, l’aveuglement et le manque d’engagement, au fil des décennies, des Occidentaux lors de processus de paix mal préparés expliquent aussi la situation critique dans laquelle se trouve la région aujourd’hui. Pour l’historien, auteur de Comment la Palestine fut perdue et pourquoi Israël n’a pas gagné paru ce vendredi 9 février aux éditions du Seuil, seuls un engagement total et l’imposition d’une solution à deux Etats, rapidement, par la communauté internationale, et notamment l’Union européenne, peuvent laisser espérer un début de solution.

Votre livre sort quatre mois après la conflagration du 7 octobre.

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