La démarche est inédite dans le cadre du concours Eurovision de la chanson. Pour la première fois, l’Union européenne de radiotélévision (UER), organisatrice de la compétition, a publié un communiqué pour dénoncer des campagnes «inacceptables» et «ciblées sur les réseaux sociaux à l’encontre de certains de nos artistes participants». Aucun nom n’est cité, mais le texte répond à la polémique sur la participation d’Israël au concours, dont la finale aura lieu le 11 mai à Malmö, en Suède, et aux menaces contre la représentante du pays, Eden Golan.
«Epoque marquée par les conflits»
Dans le communiqué rendu public mardi, l’UER dit comprendre que «les gens veuillent s’engager dans un débat et exprimer leurs opinions profondes» sur les événements au Moyen-Orient, au moment où la guerre à Gaza est entrée dans son septième mois. «Nous soutenons fermement la liberté d’expression et le droit d’exprimer des opinions dans une société démocratique, mais nous nous opposons fermement à toute forme d’abus en ligne, de discours haineux ou de harcèlement visant nos artistes ou toute personne associée au co