De sommets en négociations, la réforme de la fiscalité internationale poursuit son cheminement. Taux d’imposition minimum, redistribution des profits exceptionnels à taxer des grosses entreprises… L’accord sur la réforme de la fiscalité internationale destinée, sinon à éradiquer, au moins à limiter les multiples évitements fiscaux pratiqués d’un allègre entrain par les multinationales, passe samedi une nouvelle étape. Le sujet est à l’ordre du jour de la réunion des ministres des Finances du Groupe des Vingt (G20) qui se tient à Venise, sous présidence italienne.
«Approuver» l’accord
Début avril, les Etats-Unis ont mis un coup d’accélérateur aux discussions internationales sur une réforme de la fiscalité mondiale menée sous l’égide de l’OCDE, engluées pendant quatre ans à cause des résistances de l’administration Trump. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, suggère d’abord que les multinationales soient taxées au taux plancher de 21%, puis 15% «au moins» fin mai.