Il louchait sur ce poste depuis plus d’un an. Ce mercredi 26 juin, Mark Rutte, 57 ans, a été officiellement nommé à la tête de l’Alliance atlantique. Avec le retrait de la candidature du président roumain Klaus Iohannis, la voie s’était dégagée pour le chef du gouvernement néerlandais depuis quatorze ans. Depuis la victoire de l’extrême droite en novembre dernier aux élections générales et dans l’attente de la constitution d’une coalition et de la nomination de son successeur, il n’assurait plus que les affaires courantes et cherchait un point de chute.
C’est désormais chose faite. Il prendra donc la suite du Norvégien Jens Stoltenberg le 1er octobre pour un mandat de quatre ans. Ce dernier, à la tête de l’Otan depuis 2014, a vu son mandat initial être prolongé à quatre reprises, notamment en raison de la situation internationale extrêmement instable et alors qu’une guerre se déroule depuis deux ans sur le sol européen.
Capable d’amadouer Trump
«Il a beaucoup d’expérience en tant que Premier ministre», a réagi Jens Stoltenberg, en se disant «certain» que la nomination de son successeur serait une bonne chose «pour nous tous, pour l’Otan et pour moi-même». Mark Rutte est un vétéran de la politique européenne, un homme qui a survécu à plusieurs repr