Un ballet diplomatique minutieusement calculé par l’Arabie Saoudite s’est déroulé mardi au Proche-Orient. Un exercice d’équilibriste pour donner des gages aux Palestiniens tout en accélérant un processus de normalisation avec Israël. La journée a commencé par une première visite historique d’une délégation saoudienne en Cisjordanie. Celle-ci était emmenée par Nayef al-Sudaïri, récemment nommé ambassadeur non-résident du royaume pour les Territoires palestiniens. Basé en Jordanie, il occupe également le poste de consul d’Arabie Saoudite à Jérusalem.
Le diplomate, qui a présenté ses lettres de créances à Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, a réaffirmé la position «constante» de Riyad en faveur de «l’établissement d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale». Se référant à la solution à deux Etats, sur la base de la légalité internationale, il a rappelé en outre que l’Arabie Saoudite restait attachée au plan de paix arabe présenté par le Royaume en 2002, prévoyant un retrait d’Israël des territoires occupés en échange de sa reconnaissance par les pays arabes. Au même moment, à Riyad, le cabinet présidé par le prince héritier Mohammed Ben Salmane (MBS) «espérait que les efforts visant à revitaliser le processus de paix contribueraient à assurer la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient».
Archive juillet 2022
Une autre nouveauté inédite a été annoncée en début d’après-midi mardi avec l’arrivée à Riyad du ministre israélien du Tourisme. «M. Katz est