Benny Gantz, président du parti centriste Hosen l’Yisrael et partenaire trahi lors d’une précédente coalition par Benyamin Nétanyahou, avait promis qu’on ne l’y reprendrait plus. La gravité de la situation, un «péril existentiel», selon le Premier ministre israélien, l’a forcé à changer d’avis. L’ancien chef d’état-major devenu politicien de centre droit et Nétanyahou ont annoncé mercredi 11 octobre la formation d’un gouvernement d’urgence.
Reportage
Un «cabinet de gestion de la guerre» a été créé, comprenant le Premier ministre, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et Benny Gantz. Cette annonce change entièrement la donne pour Israël. Depuis samedi 7 octobre et l’attaque massive du Hamas, la cote de popularité de Benyamin Nétanyahou est en chute libre. Tout le monde se demande comment l’armée, et donc son gouvernement, a pu manquer à ce point les signes avant-coureurs de cette offensive sanglante. A Washington, on dit que l’Egypte avait même prévenu l’Etat hébreu en milieu de semaine dernière de l’imminence d’une attaque violente.
Pertes humaines
Or, sans la confiance du peuple, même théorique, l’éternel chef du Likoud aura du mal à mettre à exécution les décisions stratégiques que son état-major semble considérer comme nécessaires. Avec Benny Gantz dans la salle de cabinet, il peut justifier l’offensive terrestre, seule façon à ses yeux d’assurer la mise hors d’état de nuire du Hamas.
Une invasion terrestre, dans les prochaines heures ou jours, pourrait avoir des conséquences graves pour Ga