C’est un petit pas, mais un pas tout de même, en direction d’une régulation multilatérale pour l’heure encore largement introuvable ou empêchée. Vendredi 4 avril, 21 pays – dont 19 situés sur le continent européen, de l’Allemagne à la Suisse, auxquels s’ajoutent le Ghana et le Japon – ont apposé leur signature au bas d’un «code de bonnes pratiques à destination des Etats», non contraignant, destiné à lutter contre «la prolifération et l’usage irresponsable» des «capacités d’intrusion cyber disponibles sur le marché», à savoir les divers moyens, biens ou services, de piratage informatique vendus par des acteurs privés, du négoce de failles de sécurité inconnues, dites «zero-day», jusqu’aux logiciels espions les plus sophistiqués.
Issu de discussions lancées en février 2024 par la France et le Royaume-Uni sous le nom de «processus de Pall Mall», le document, long d’une dizaine de pages, a été rendu public à l’issue de deux jours de conférence à Paris associant Etats, entreprises, organisations de la société civile et chercheurs.
«Bombe à retardement»
Objectif de l’init