Ce n’est pas la panique, mais le stress est bien présent. Depuis le soir du 9 juin et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le ministère des Affaires étrangères et de l’Europe est en surchauffe. Tout comme les ambassades et consulats disséminés autour du monde. Ce dimanche 9 juin au soir, les centaines d’agents consulaires et volontaires mobilisés pour organiser les élections européennes dans les onze circonscriptions des députés représentants les Français de l’étranger sont encore en pleine activité. Les bureaux de vote sont bien fermés, les bulletins ont été transmis, les résultats communiqués, mais la soirée électorale est encore en cours. On commence tout juste à envisager de boire un verre, non pas pour célébrer un quelconque résultat – corps diplomatique oblige – mais pour se féliciter de la bonne marche des opérations et du travail accompli. On peut même commencer à se réjouir des vacances qui approchent pour nombre d’agents, soigneusement prévues avant les Jeux olympiques de Paris qui vont les remobiliser pour les différentes activités parallèles planifiées dans les ambassades pendant la compétition.
Et plouf, la douche froide. L’annonce imprévue de la dissolution et de l’organisation très prochaine d’élections législatives balaye en une seconde tout rêve de plage et farniente. Dans les minutes qui suivent le discours de Macron, le bureau des élections du ministère