L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce dimanche 27 juillet.

Alors que la population gazaouie est affamée, des camions chargés de nourriture et de médicaments ont pu passer la frontière ce dimanche. La France étudie une intervention par voie aérienne.

Face au projet d’épuration ethnique mené à Gaza par le gouvernement Nétanyahou, Emmanuel Macron fait un pari risqué mais pas désespéré, estime l’historien et diplomate israélien. A preuve, le pas de deux entamé avec Mohammed ben Salmane.

L’Etat hébreu fait ces annonces ce dimanche 27 juillet au matin, après des semaines de tensions internationales autour du sort des habitants de l’enclave palestinienne, sans nourriture ni médicaments depuis des semaines.

Chargé d’aide humanitaire, le «Handala» pourrait être dimanche matin en vue de l’enclave palestinienne. Mais l’armée israélienne prévoit de l’arraisonner avant.

Downing Street a annoncé vouloir tenter de venir en aide à la population de l’enclave par voie aérienne à l’issue d’un entretien téléphonique entre le Premier ministre britannique, le président français et le chancelier allemand.

Plus de 40 ex-diplomates de l’UE, indignés par le massacre d’Israéliens du 7 Octobre et les crimes atroces contre le peuple palestinien, appellent à des mesures contre les actions illégales menées par Israël, à Gaza et en Cisjordanie.

L’assaut mené ce samedi 26 juillet par des «hommes armés non identifiés» est qualifié de «terroriste» par le pouvoir judiciaire.

Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer que la France allait reconnaître l’Etat de Palestine en septembre - comme 148 pays de l’ONU avant lui - «Libération» retrace la chronologie des évènements.

Lassé par l’absence de progrès pour arriver à un cessez-le-feu, pressé par une opinion publique horrifiée par les images de famine à Gaza, Emmanuel Macron fait le pari que son annonce suscitera une dynamique internationale.

S’il critique la virulence de Tel-Aviv face à l’annonce du président français, l’ex-négociateur israélien Yossi Beilin craint que celle-ci ne dépasse pas le stade du geste symbolique.

L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce vendredi 25 juillet.

Un certain malaise règne dans le camp présidentiel, surpris par l’annonce d’Emmanuel Macron. A droite, plusieurs figures de LR s’en sont offusquées, y voyant une concession au Hamas.

Après quarante ans de réclusion en France, le militant propalestinien Georges Ibrahim Abdallah est de retour dans son Liban natal. Icône de la gauche radicale, il retrouve un paysage politique profondément transformé en son absence.

Le chemin vers la reconnaissance d’un Etat palestinien est encore long et il reste de nombreux obstacles mais quelle est l’alternative ?

L’annonce historique de la prochaine reconnaissance par la France d’un Etat de Palestine reste à ce stade symbolique, tant les structures essentielles à la constitution d’un Etat n’existent pas.

Les ministres du gouvernement israélien ont unanimement condamné la reconnaissance d’un Etat palestinien par Paris.

Fustigée par Israël comme une «récompense de la terreur» mais saluée à Riyad, l’annonce d’Emmanuel Macron jeudi soir de reconnaître l’Etat de Palestine en septembre à l’ONU a beaucoup fait réagir ce vendredi 25 juillet.

La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont poursuivi leur échange avec l’Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, ce vendredi 25 juillet à Istanbul.

Le largage de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza pourrait reprendre dès ce vendredi 25 juillet, selon un responsable israélien cité par l’AFP.

En novembre 2023, deux juges d’instruction avaient émis un mandat d’arrêt pour complicité de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre contre Bachar al-Assad pour les attaques chimiques imputées au pouvoir syrien en 2013.

Spécialiste du Moyen-Orient, Hugh Lovatt estime que l’annonce d’Emmanuel Macron pourrait entraîner d’autres capitales européennes à reconnaître l’Etat palestinien, même si le geste du président français intervient bien tardivement.

Les autorités israéliennes accusent les Nations Unies de ne pas venir collecter l’aide pourtant disponible au poste-frontière de Kerem Shalom, mais les organisations internationales dépendent de multiples autorisations délivrées par Israël.

Le président français avait déjà affiché sa détermination ces derniers mois, avant que la guerre en Iran ne bouleverse l’agenda diplomatique. Jamais encore un pays du G7 n’a pris une telle décision.

En Israël, les critiques se mêlent aux accusations et aux menaces après l’annonce du président français. Sur la scène intérieure, le Rassemblement national fulmine et Jean-Luc Mélenchon salue une «victoire morale».

L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce jeudi 24 juillet.

Depuis la mi-juillet, des feux et explosions embrasent le pays à un rythme soutenu. A demi-mot, les autorités évoquent une tentative de déstabilisation de l’Etat hébreu.

La Hongrie annonce ce jeudi interdire l’entrée sur son territoire au groupe irlandais Kneecap, ouvertement engagé pour la cause palestinienne. Une affaire qui questionne les limites de la liberté d’expression appliquée aux artistes.

Alors que les avis des institutions internationales se multiplient sur fond d’instabilité mondiale, celles-ci peinent à se faire respecter, à l’image du retrait des Etats-Unis de l’Unesco, relève l’avocat Vincent Brengarth.

Tandis qu’Israël tire les ficelles d’une aide alimentaire erratique, la famine continue de tuer dans la bande de Gaza. Ce jeudi 24 juillet, «Libération» décrypte la situation en compagnie d’Alexandra Schwartzbrod et Samuel Ravier-Regnat.

Alors qu’un sursaut agite la population, descendue en nombre pour protester contre le sort fait à l’enclave palestinienne, sa réoccupation par l’Etat hébreu n’a jamais été aussi audible au Parlement.

Entre tirs sur les civils affamés et distribution d’aide erratique, le Premier ministre israélien pousse sa vengeance à l’extrême. Seule une mobilisation massive des sociétés civiles dans le monde pourrait faire bouger les lignes.

Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours. Pour «Libération», cette psychologue de Médecins du monde raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne. Douzième épisode : victime, soignante et témoin, un triple rôle impossible.

Alors que 109 organisations joignent leurs voix ce mercredi 23 juillet pour dénoncer la «famine de masse» qui menace l’enclave palestinienne, des travailleurs humanitaires témoignent de leurs propres difficultés à se nourrir.

Adopté ce mercredi 23 juillet par 71 voix contre 13, le texte, qui n’a pas valeur de loi, entend «retirer de l’ordre du jour tout projet d’Etat palestinien».

A Gaza, les journalistes présents sur place sont en proie à une famine qui ne cessent de s’accroître. Ils craignent pour leur vie. L’AFP a recueilli leurs témoignages, que Libération publie.

Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International, Oxfam International… Les organisations humanitaires s’alarment ce mercredi 23 juillet du péril encouru par les habitants de l’enclave palestinienne.

L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce 22 juillet.

Mardi 22 juillet, l’Organisation des Nations Unies a imputé à Israël plus de 1000 décès depuis fin mai dans la bande de Gaza d’individus qui cherchaient à se procurer de la nourriture.

Les moussons ont débuté plus tôt cette année que les précédentes. Habituellement, de tels bilans humains sont plutôt observés en août.